Modele de piece montee pour communion

D`un certain point de vue, les mots sur le pain sont encore plus ?tonnants. Ils racontent une «communion» avec le corps du Christ que Paul compare ? l`Union d`un homme et d`une femme (cf. I Cor 6, 17FF; EP 5, 26-32). Paul exprime aussi cela d`un autre point de vue quand il dit: c`est un seul et m?me pain, que nous recevons tous maintenant. Cela est vrai d`une mani?re surprenante: le «pain»-la nouvelle manne, que Dieu nous donne-est pour tout le seul et le m?me Christ. Pour cette raison, dans ma pri?re ? la communion, je dois regarder totalement vers le Christ, me laissant transformer par lui, m?me pour ?tre br?l? par son feu enveloppeur. Mais, justement pour cette raison, je dois toujours garder ? l`esprit que, de cette fa?on, il m`Unit organiquement avec toute autre personne qui le re?oit-avec celui ? c?t? de moi, que je ne peux pas aimer beaucoup; mais aussi avec ceux qui sont lointains, en Asie, en Afrique, en Am?rique ou dans tout autre endroit. Une v?ritable spiritualit? de communion, vu dans sa profondeur christologique, a donc n?cessairement un caract?re social, comme Henri de Lubac l`a brillamment d?crit il y a plus d`un demi-si?cle dans son livre, le catholicisme. «Le sang» dans le contexte de l`Eucharistie est aussi clairement synonyme de «don», pour une existence qui se d?verse, se donne pour nous et pour nous. Ainsi, la communion du sang est ?galement ins?r?e dans la dynamique de cette vie, dans ce «sang vers?». Notre existence est «dynamis?e» de telle sorte que chacun de nous puisse devenir un ?tre pour les autres, comme nous le voyons ?videmment se produire dans le c?ur ouvert du Christ. En cons?quence, le Synode de 1985 a cherch? un nouveau commencement en se concentrant sur le mot «communion», qui se r?f?re tout d`abord au Centre eucharistique de l`?glise, et de nouveau revient ? la compr?hension de l`?glise comme le lieu le plus intime de la rencontre entre J?sus et l`humanit?, dans son acte de se donner ? nous. Il ?tait in?vitable que cette grande parole fondamentale du Nouveau Testament, isol?e et employ?e comme slogan, souffrirait ?galement de la diminution, en effet, pourrait m?me ?tre banalis?e.

Ceux qui parlent aujourd`hui d`une «eccl?siologie de communion» tendent g?n?ralement ? signifier deux choses: (1) ils soutiennent une eccl?siologie «pluraliste», presque un sens «f?d?ratif» de l`Union, s`opposant ? ce qu`ils consid?rent comme une conception centraliste de l`?glise; (2) ils veulent souligner, dans les ?changes de donner et de recevoir parmi les Eglises locales, leurs formes culturelles pluralistes de culte dans la liturgie, dans la discipline et dans la doctrine. Non, sans Dieu, les choses ne peuvent pas bien se passer. Et parce que seulement dans le Christ a Dieu nous a montr? son visage, a parl? son nom, est entr? en communion avec nous; sans Christ, il n`y a pas d`esp?rance ultime. Dans l`?glise occidentale, «l`administration de la tr?s Sainte Eucharistie aux enfants exige qu`ils aient une connaissance suffisante et une pr?paration minutieuse afin qu`ils comprennent le myst?re du Christ en fonction de leur capacit? et soient capables de recevoir le corps du Christ avec foi et d?votion. Cependant, la tr?s Sainte Eucharistie peut ?tre administr?e aux enfants en danger de mort s`ils peuvent distinguer le corps du Christ de la nourriture ordinaire et recevoir la communion avec r?v?rence» (code de droit canonique, canon 913). [56] dans les ?coles catholiques des ?tats-Unis et du Canada, les enfants re?oivent g?n?ralement la premi?re communion en deuxi?me ann?e. Dans les Eglises orientales catholiques, l`Eucharistie est administr?e aux nourrissons imm?diatement apr?s le bapt?me et la confirmation (chrismation). le § 4. Si le danger de mort est pr?sent ou si, dans le jugement de l`?v?que dioc?sain ou de la Conf?rence ?piscopale, une autre n?cessit? grave l`exhorte, les ministres catholiques administrent ces m?mes sacrements licitement aussi aux autres chr?tiens qui n`ont pas la pleine communion avec les ?glise catholique, qui ne peut pas approcher un ministre de leur propre communaut? et qui cherchent de leur propre gr?, ? condition qu`ils manifestent la foi catholique en ce qui concerne ces sacrements et sont correctement ?limin?s.